Haut de page

 Perte d’autonomie, vivre et vieillir dans la dignité ! – UNAM

Perte d’autonomie, vivre et vieillir dans la dignité ! – UNAM

La perte d’autonomie (personnes âgées, handicapées et invalides) oscille entre 50 et 55 milliards d’euros par an.

  1. La SECURITE SOCIALE assure à elle seule plus de 80% de cette dépense (soins de personnes âgées et handicapées, fonctionnement des établissements et services dépendance, pension d’invalidité, allocation adultes handicapées).
  2. Les collectivités territoriales interviennent sur 10,9% dont 7,6% (4, 2 milliards ) sur leur budget propre faute de compensation intégrale de l’état.
  3. Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, elle n’intervient sur ses fonds propres que pour 7% de la dépense soit 3, 3 milliards d’euros par an.
  4. Les personnes en perte d’autonomie et leurs familles sont le 4ème contributeur direct au financement par le reste à charge.

Les incertitudes sont fortes quant aux besoins à venir, mais les rapports officiels tablent sur une augmentation de l‘ordre de 1/3 de la dépense actuelle pour 2040, soit 75 à 80 milliards d’euros par an. Face à ces besoins deux orientations divergent sur les réponses mais convergent sur le fond.

Deux orientations se mettent en place :

La 1ère  considère que cette dépense ne relève PAS DE FINANCEMENT PUBLIC mais du comportement individuel.

La seconde, c’est une fiscalisation des retraites par la fusion de la CSG et de l’Impôt sur le revenu, poussant ainsi au recours des couvertures complémentaires à la charge des familles

Appuyons nous sur le socle solidaire de la SECURITE SOCIALE de 1945.

La perte d’autonomie n’est pas un risque pouvant relever du secteur assurantiel, privé et financier.

Nous avons une responsabilité nationale relevant de L’universalité de l’ASSURANCE MALADIE qui doit être renforcée pour répondre aux besoins de tous avec une prise en charge à 100%.

Cette prise en charge des frais par l’ASSURANCE MALADIE doit favoriser l’autonomie quand le maintien à domicile n’est plus possible ou plus souhaité par la personne.

Les EPHAD et ou d’autres formes d’hébergement adaptés doivent être repensés dans le cadre du SERVICE PUBLIC.

Aujourd’hui, nous constatons sur l’ensemble du territoire, que ce secteur est déjà aux mains du privé (Privé, association but non lucratif, mutuelles) mais en aggravant les discriminations.

Et pourtant l’argent existe et disponible de suite :

  • Evasion fiscale : 80 milliards d’euros
  • Intérêts et dividendes payés aux actionnaires : 265 milliards d’euros

Son FINANCEMENT :  Par une cotisation sociale du 21ème siècle, assise sur les revenus financiers des entreprises (dividendes…..)et donc un véritable partage des richesses !

DEFENDONS SAUVEGARDONS L’IDEE REVOLUTIONNAIRE DE LA SECURITE SOCIALE OU LA COTISATION, part des richesses crées par les salariés bénéficie à toute la collectivité !!

Opposons nous à la main- mise du privé, de l’associatif à but non lucratif, du confessionnel sur le système de santé par la privatisation !!

L’ensemble des mutuelles ALTERNATIVE MUTUALISTE refusent ce diktat !

Ce que nous voulons,

La Prévention et l’éducation à la santé plutôt que la complémentaire avec une SECURITE SOCIALE prenant en charge à 100%.

Francis Balay,

Président d’ALTERNATIVE MUTUALISTE

Le 22 mars 2019

Article précedent

Communiqué de presse de l'UNAM – UNAM

Article Suivant

800 médecins de l'Assistance publique Parisienne menace de démissionner de…

post-bars

Articles similaires